PRODUCTIONS PHOTOGRAPHIQUES DOCUMENTAIRES
Avec le soutien du Fonds Social Européen
 Les racines de l'espérance
photographe : Stéphane Lagoutte





Catherine, 50 ans, bénévole aux Jardins du Béton Saint-Blaise Paris (XX ème)

« La patience et l'observation sont les deux qualités d'un bon jardinier. C’est ce que disait l’autre jour un professionnel à la radio; tout le contraire de ce à quoi nous oblige notre société moderne. »
Et l’on sent bien que ce contre-courant des modes n’est pas pour déplaire à Catherine.
Depuis Mai 2007, Catherine participe, entre autres, au Jardin de Béton St Blaise, action initiée par le service RMI de l'association Lafayette Accueil qui propose à des personnes en difficulté de se retrouver en groupe par le biais du jardinage. En plein cœur du XXè arrondissement de Paris, sur les terrasses d’un ensemble HLM , l’association met à leur disposition de larges jardinières où cultiver fleurs des fleurs, bien sûr mais aussi quelques légumes (tomates cerises, par exemple) ou herbes aromatiques. Les jardins St Blaise ont également à leur disposition à Montreuil un terrain de 250 m2. C’est le lieu que Catherine préfère et où elle s'investit vraiment: « La première fois que je suis venue, j'ai pensé à la chanson de Jacques Dutronc « Il était un petit jardin loin du métro parisien!, Monsieur le promoteur ne coupez pas les fleurs!» il y a déjà 40 ans. »
Depuis Mai 2007, Catherine participe, entre autres, au Jardin de Béton St Blaise, action initiée par le service RMI de l'association Lafayette Accueil qui propose à des personnes en difficulté de se retrouver en groupe par le biais du jardinage. En plein cœur du XXè arrondissement de Paris, sur les terrasses d’un ensemble HLM , l’association met à leur disposition de larges jardinières où cultiver fleurs des fleurs, bien sûr mais aussi quelques légumes (tomates cerises, par exemple) ou herbes aromatiques. Les jardins St Blaise ont également à leur disposition à Montreuil un terrain de 250 m2. C’est le lieu que Catherine préfère et où elle s'investit vraiment:
« La première fois que je suis venue, j'ai pensé à la chanson de Jacques Dutronc « Il était un petit jardin loin du métro parisien!, Monsieur le promoteur ne coupez pas les fleurs!» il y a déjà 40 ans. »

Catherine nous montre un marronnier qui a au moins 200 ans : « c'est émouvant, cet arbre qui est encore là. Il pourrait nous en raconter des histoires ! Le travail avec les plantes me recentre, même si cela est un peu dur physiquement, je retrouve des odeurs de la terre que j'aime, le chant des oiseaux.» En revanche, les bruits du chantier d'à côté et l'urbanisation moderne qui dévore la nature sont pour elle source d'inquiétude. « La ville déroule son tapis de goudron et de béton de plus en plus vite, les enfants sont élévés " Hors Sol " et pour moi et d'autres aussi c'est une grande violence. L'être humain devrait être conscient qu'il fait partie d'un Tout et qu'il peut se respecter et respecter les autres.»
Pour toutes ces raisons, Catherine s'intéresse de très près à toutes les initiatives qui vont dans cette direction. « Je pourrais m'y engager avec de l'enthousiasme, en pensant au colibri de Pierre Rhabi. »
Et Catherine de raconter le joli conte de l’écrivain algérien: « lors d’un feu de forêt, tous les animaux se sauvent, sauf un colibri qui, lui, s’ingénie à jeter sur le feu des gouttes d’eau qu’il va chercher une par une dans son bec. Les animaux se moquent de lui et lui disent que ce qu’il fait ne sert à rien, le colibri répond : « Je sais, mais je fais ma part. »


___________________________________________________________________________________